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Les substances miraculeuses qui existent dans l’huile d’olive

Les substances miraculeuses qui existent dans l’huile d’olive

On connait que l’huile d’olive fait du bien à la santé, mais grâce auxquels ingrédients et sur quels traitements on peut compter? Des recherché intensives révèlent…

Depuis plus d’une décennie, l’huile d’olive se trouve au centre d’intérêt de la communauté scientifique internationale et l’intérêt sur ses bienfaits à la santé n’est pas réservé seulement dans son “lieu naturel”, la Méditerranée. La cause de cette recherche universelle est le fait que l’huile contient des phénols. Ces subsistances avec les noms “exotiques” comme hydroxytyrosol, oleuropein, oleocin, oleocanthal n’existent pas dans notre vocabulaire quotidien, mais ells sont présentes sur les étiquettes des produits aux supermarchés et aux pharmacies. Les promesses pour les bienfaits sont nombreuses.

Cependant combien sont ceux qu’on écoute ou on lit et qui restent une “promesse”? Et combien ont prouvé leur valeur et leur crédibilité?

Et malgré le fait que l’huile est un aliment bénéfique pour la santé, peut -elle évoluer dans l’avenir et devenir une source des remèdes?

 

UN CONGRES SUR L’HUILE D’OLIVE

Le professeur Leandros Skaltsounis

Une réponse à ces questions avait comme but le congrès scientifique international intitulé “Les ingrédients bioactifs de l’huile d’olive, applications et perspectives” qui a été organisé en juillet dernier à Orléans en France par le professeur Leandros Skaltsounis, principal de la faculté de pharmacognosie et de chimie des produits naturels en Pharmacie de l’université nationale d’Athènes (ΕΚΠΑ), en collaboration avec l’université d’Orléans. On a suivi le congrès et à présent que la période oléicole commence et l’huile d’olive est à l’honneur, on va essayer de vous informer sous l’aide de certains spécialistes qui y ont participé.

“Le bruit” à ce qui concerne les phénols ou autrement polyphénols ou biophénols de l’huile d’olive a été débuté en 2005 par une publication à la revue “Nature”, selon l’explication par Marie Chalabalaki qui fait partie du personnel didactique et de la recherche à la faculté de Pharmacie de l’Université d’Athènes. La publication et l’enquête similaire ont eu lieu en Amérique par l’Université de Pennsylvanie.

On a fait aussi la connaissance de l’un des enquêteurs principaux de cette étude, Gary Bossan qui nous a raconté comment il a eu l’idée principale. En visitant notre laboratoire il nous a raconté l’histoire. Pendant un voyage à la Méditerranée il était enrhumé et il a utilisé le remède anti-inflammatoire très connu, ibuprofen qui est amer et qui provoque une “brulure” à la gorge. A cette période-là, il consommait assez d’huile d’olive et il avait le même effet. En combinant ces deux faits après être rentré en Amérique et en étant très enthousiasmé de ce gout extraordinaire et les aromes de l’huile d’olive, il a pris donc la decision d’investiguer s’il y a un ingrédient dans l’huile qui cause cet effet similaire.

Brulure thérapeutique à la gorge!

Par cette amertume alors, le chercheur a trouvé l’oleocanthal, l’un d’ingrédients principaux de l’huile d’olive qui cause cette “brulure” à la gorge. D’après quelques expérimentes, cette composition de l’huile a présenté un effet anti-inflammatoire comparable à celui d’ibuprofen qui est la substance principale de nombreux analgésiques et antipyrétiques. Par conséquent la publication de ses découvertes a choqué le domaine de l’huile et tous.

A cause du fait qu’il s’agissait d’une étude essentielle dans le cadre d’enzyme, tous les gens de science qui s’occupent de l’huile d’olive ont pris la décision de faire des recherches. Des études systématiques ont eu lieu, et on a commencé à examiner l’effet de phénols de l’huile d’olive pas seulement sur l’inflammation mais aussi sur l’hypertension, le diabète, les maladies cardiovasculaires, le cancer, l’ostéoporose, la maladie d’Alzheimer et autres.

Cependant, malgré la multiplication et l’augmentation continuelle des études, il y a encore d’obscurité. Ce n’est pas par hasard qu’il y a quelques années, quand l’Autorité Européenne pour la sécurité des aliments (ΕFSA) a été engagée d’examiner si l’huile d’olive peut conformément avoir de bienfaits pour la santé ,grâce aux phénols qu’elle contient, a approuvé comme “allégation de santé” une seule proposition parmi les sept qui ont été données pour être évaluées : celle qui concerne l’effet antioxydant de phenols et surtout leur contribution à la protection de lipides du sang par le stress oxydant.

 

Polyphénols précieux

En dehors du bienfait total de l’huile d’olive, quand on la consomme comme un aliment au cadre d’un régime alimentaire méditerranéen et équilibré, combien de choses connait-on à ce qui concerne les effets de chaque phénol? Mme Chalabalaki nous dit: “L’huile d’olive est un mélange d’ingrédients vraiment complexe. Si on prend chacun de ces ingrédients, sauf les acides gras et les triglycérides et on examine les données scientifiques concernant leur effet biologique et pharmaceutique, les choses se rendent plus compliquées”. “De nombreuses études ont eu lieu sur l’huile d’olive, mais on fait face à certaines difficultés jusqu’à ce qu’on arrive à des déductions claires. Une difficulté est l’instabilité forte de phénols parmi les huiles d’olive, un facteur déterminant qui rend la mesure quantitative du niveau de phénols principaux très nécessaire pendant toutes les études. La plupart de spécialistes mentionnent qu’ils ont utilisé de l’huile d’olive riche en ingrédients sans préciser si et comment cet ingrédient a été mesuré. C’est une grande faille”.

Comme la chercheuse ajoute, à cause du fait que la majorité de substances ne sont pas disponibles au marché et leur isolation est un processus exigeant et coûteux, les études où les phénols sont utilisés en état “pur” sont moins que celles où de l’huile d’olive est utilisé. En plus, jusqu’aujourd’hui, la plupart d’études ont eu lieu en vitro – ça veut dire en cellules- ou en vivo – ça veut dire aux animaux de laboratoire. Une minorité d’études ont fait des approches cliniques fiables sur les humains et c’est un test nécessaire pour que l’efficacité et la sécurité de l’ingrédient soient vérifiées.

 

Les polyphénols bénéfiques passent de l’olivier au fruit et ensuite à l’huile d’olive

Le phénol de l’huile le plus examiné est hydroxytyrosol. Mme Chalabalaki note: “La plus grande partie de la bibliographie le concerne”. “Des etudes sur des cellules et des animaux ont eu lieu et aussi des épreuves cliniques. Son effet antioxydant est une réalité”. Malgré ses bienfaits connus, hydroxytyrosol se trouve aux premières étapes d’épreuve clinique comme un supplément alimentaire pour ceux qui souffrent de sclérose en plaques et comme mesure de prévention contre le cancer du sein pour les femmes qui sont susceptibles génétiquement. On sera absolument certain concernant son bienfait dans l’avenir. Oleuropein, qui se trouve surtout sur les feuilles d’olive et en quantité réduite dans l’huile d’olive, est assez étudié aussi (pour les études considérables concernant le bienfait sur la protection du cœur qui se passent en Grèce regardez le texte encadré).

D’autre part, de nos jours on entend beaucoup l’oleocanthal et l’oleocyn (qui a une relation chimique commune). Cependant, ces substances sont encore éloignées du projet de recherche. Elles existent en plus grande quantité dans l’ agoureleo et les “nouvelles” huiles. A cause du fait qu’elles sont instables toute l’année (12 mois dans une bouteille fermée et si on ouvre la bouteille 4 mois après et l’huile soit en contact avec l’oxygène), elles se décomposent et se transforment en tyrosol et hydroxytyrosol. Bien que l’oleocanthal consiste la base par laquelle les scientifiques ont commencé à étudier les phénols de l’huile d’olive, les recherches sur les bienfaits sont encore réduites. “La plupart ont été réalisées aux cellules et moins aux animaux de laboratoire”, Mme Chalabalaki note. “Le fait qu’il s’agit de molécules instables et difficiles à être isolés et composés, a retardé la recherche pour évaluer aussi la sécurité et l’aspect biologique”.

Cependant, oleocanthal est une subsistance prometteuse car selon quelques enquêtes sur certaines cellules, elle peut contrôler le cancer métastatique. En plus, elle peut diminuer la polymérisation de la protéine T et la concentration de B- amyloïdes au cerveau pour lutter contre la maladie d’Alzheimer. Pourtant, tous les spécialistes soulignent que malgré l’importance de ces résultats, on ne sait pas s’ils sont absolument réels et s’ils peuvent être appliqués car on ne connait pas le mécanisme d’action d’oleocanthal et comment il peut être métabolisé par le corps humain.

Par exemple, on sait qu’ hydroxytyrosol et oleuropein ne sont pas toxiques, mais on ne peut pas dire la même pour oleocanthal et oleacin – au contraire, la recherche au laboratoire de contrôles Toxicologiques de pesticides à l’institut phytopathologique de Benakeio, présentée à la conference d’Orleans, par Agathe Charistou et Catherine Thermengi, a prouvé que des extraits riche en oleocanthal peuvent être toxiques. “Tant pour oleocanthal que pour oleacin qui sont les ingrédients principaux de l’huile d’olive, il y a des doutes concernant les bienfaits aux êtres humains”, Mme Chalabalaki souligne.

L’huile n’est pas de remède.

A cause de ces incertitudes, on ne peut pas parler du développement pharmaceutique par les ingrédients de l’huile d’olive. Actuellement, il y a au marche assez de suppléments alimentaires basés sur l’olive et ses produits, mais en indiquant des allégations de santé admissibles et pas d’autres choses, étant donné que la législation et assez indulgent dans cette catégorie et la contrôle par les Autorités a lieu lentement après une réclamation. Il y a aussi au marché des huiles d’olive sur lesquelles des bienfaits sont indiqués et ce fait est loin de la réglementation de EFSA. Alors on doit être prudent sur les grandes promesses. S’ils ne sont pas basés sur des études publiées et des épreuves cliniques à un nombre d’échantillon plus grand, ne les croyez pas.

Ça ne veut pas dire qu’on ne peut pas avoir prochainement, une augmentation de certifications de santé concernant les phénols de l’huile d’olive. La porte est ouverte par la communauté scientifique qui continue les recherches. Le groupe de M. Skaltsounis a été engagé à realiser un programme européen au cadre duquel un réseau d’universités et de centres de recherches en Grèce, Espagne, Autriche ,Italie , Allemagne et France va étudier profondément la pharmacie et la toxicologie de ces substances afin de vérifier si elles sont appropriées pour des médicaments et des traitements.

Dans une des études prévues, les chercheurs grecs en collaboration avec un grand hospital d’Espagne, vont avancer à une épreuve clinique d’ingrédients bioactifs de l’huile d’olive comme un traitement de l’arthrite. Le “miracle de l’huile d’olive” ne cesse pas ici. “L’huile d’olive est un aliment exceptionnel, qui peut avoir de bienfaits pour la santé. Mais ce n’est pas de médicament. Si elle peut être la base pour le développement de remèdes on va le voir prochainement”, le professeur dit.